J’avoue, je suis un vieux con, donc je trouve les points médians un peu lourd

Cher.e.s. Ami.e.s je vous invites à dinner dans mon château au bord du Lac, dites moi si vous ammenez vos conjoint.e.s

Il y a quelques temps j’avais vu une vidéo de scilabus qui conseillait plutôt de faire des choses commes les

J’organise un dinner dans mon château au bord du lac, les personnes intéressées sont priées de me prévenir, et de m’indiquer si elles souhaites ammener leur partenaires

On reste non genrée, mais beaucoup plus léger.

Avez vous une liste d’expression “neutre” genre, les personnes par exemple

  • flyos@jlai.lu
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    10 months ago

    Je suis complètement d’accord. Pour moi, le point médian a une utilité très importante, mais assez restreinte, par exemple pour les réponses à un formulaire : “Catégorie socio-professionnelle : Agriculteur⋅ice / Salarié⋅e / Retraité⋅e”.

    Pour un texte, je préfère utiliser si possible une tournure non genrée, comme le “personne” que tu proposes. Ou si trop compliqué, je préfère une double-flexion utilisant les deux genres et un accord de proximité, qui est plus lisible, prononçable aisément à l’oral et, pour moi, tout aussi inclusif : “Le candidat ou la candidate devra être sérieuse, motivée et prête à obéir à la hiérarchie sans sourciller indépendante”.

    En vrai, j’ai fait le constat que les textes écrits en point médian finissent quasiment toujours pas l’abandonner en cours de route (les accords peuvent rapidement devenir compliqués à gérer) quand le texte est long (disons un gros paragraphe).

  • Jakylla@jlai.lu
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    10 months ago

    Je suis de la vieille école, j’utilise les formes parenthésées (Cher(e)s ami(e)s, je vous invite à diner dans mon château au bord du Lac, dites moi si vous amenez vos conjoint(e)s), je la trouve personnellement plus simple (même si je sais lire les écritures avec les points médians et que je ne râle pas quand je les vois)

    Je tente de neutraliser au maximum tous mes discours (pas de “Monsieur” ni “Madame”; utilisation de dénominations qui ne visent pas une personne ou un groupe, mais un concept ou des mots qui ne changent pas au masculin ou féminin (genre pas de “chers Amis” car c’est pas neutre)), par exemple en utilisant le mot “personne” (qui impose la suite au féminin quelque-soit le genre de la personne de qui je parle) comme tu le dis. D’ailleurs je fais ça même pour parler de moi; c’est presque devenu un jeu de tenter de masquer mon genre en supprimant tous les marqueurs de féminin/masculin des phrases à la 1eP. Et puis ça m’entraîne pour d’autres situations

    J’utilise aussi parfois les formes neutralisées des noms de métiers ou quoi, par exemples en utilisant les formes en “-aires” (Utilisateur / Utilisatrice => Utilisataire), mais j’évite de faire ça dans des contextes où je ne connais pas les gens en face ou s’ils sont pas ouverts à ce genre de choses (genre au boulot ou quoi).
    Je trouve que la forme en -aire passe bien à l’oral par contre, la personne qui connait pas pourrait croire qu’on a juste raté une voyelle et ne râlera pas (et comprendra très bien en fonction du contexte).

    Effet de bord de tout ça c’est que mes discours sont un peu plus impersonnels qu’avant (c’est certainement une sorte d’erreur de ma part, mais c’est le cas); j’utilise rarement la seconde personne (qui est difficile à neutraliser en genre), et évite de nommer des personnes (car après chaque nom, il doit y avoir une tournure pour pas que la suite soit genrée en conséquence).

    • just_chill@jlai.luM
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      10 months ago

      D’accord avec les fin en -aires. En plus ca laisse la possibilité de genrer si on est sûr de soi ou que c’est utile dans la conversation.

      • CommationCerebrole@jlai.lu
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        10 months ago

        Alors la première fois que je suis tombé sur cette forme j’ai un peu buggé, j’avais pas compris que c’est une écriture inclusive. C’était dans la FAQ de jlailu, y avait “administrataire”, “modérataire” je savais pas trop si c’était du jargon de fediverse que je connaissais pas.

        • just_chill@jlai.luM
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          10 months ago

          C’est comme tout il y a un temps d’apprentissage. J’ai aussi découvert “toustes” récemment.
          Du coup pour toi c’était facile de comprendre le sens du texte?

          • CommationCerebrole@jlai.lu
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            10 months ago

            Le sens du guide en général tu veux dire ? Moi je cherchais surtout des explications sur le fonctionnement du fediverse, car c’était un concept nouveau pour moi. Ce qui avait marqué était clair, mais je me souviens être resté un peu sur ma faim, j’aurai voulu avoir plus de détail.

            • just_chill@jlai.luM
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              10 months ago

              Je me suis mal exprimé, mais merci pour ton retour là dessus quand même! Je vais voir si on peut modifier quelques trucs.
              Quand tu rencontre des formes nouvelles comme “utilisataires” est-ce que ça t’empêche de comprendre le sens tu texte? Est ce que tu es obligé de relire la phrase plusieurs fois?

              • CommationCerebrole@jlai.lu
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                10 months ago

                Alors cette fois là oui, en tout cas ça m’a pris beaucoup plus de temps pour le comprendre. Faut dire que j’avais jamais vu cette forme avant et que c’était au milieu d’un lexique sur Lemmy et le fediverse qui était également nouveau pour moi. Mais si je la rencontre de nouveau j’aurai sûrement plus autant de mal.

        • Jakylla@jlai.lu
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          10 months ago

          Oui c’est pas très commun, je suis bien d’accord; mais j’aime bien, donc je l’utilise et j’explique à ceux qui me posent la question, et jusqu’à maintenant on m’a jamais emmerdé avec ça (semblerait que les gens ne considèrent pas ça comme de “l’écriture inclusive” au même titre que le point médian, iel etc…, je saurai pas dire pourquoi)

          • CommationCerebrole@jlai.lu
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            10 months ago

            Je crois que pour beaucoup de gens, écriture inclusive = point médian, sans savoir que par exemple le e entre parenthèses que tout le monde utilise fait partie des écritures inclusives.

  • just_chill@jlai.luM
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    10 months ago

    Ca va dépendre du contexte, mais je préfère faire des néologismes. Mes critères: doit s’entendre, rester court et prononceable. Iel, toustes, et surtout la double inflexion en fin de mot en -eureuse qui sonne quand même trop bien. exemples: facteureuse, professeureuses etc.
    Dans les contextes ou ca pourrait mal passer (ou si je veux pas lancer un débat) plutôt point médian et neutralisation. Malheureusement, je trouve la neutralisation beaucoup trop lourde et longue, et j’ai la flemme de chercher de meilleurs tournures de phrases.

    • Ziggurat@sh.itjust.worksOP
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      10 months ago

      Quand tu le dis, c’est vrai qu’avec la grammaire Française et l’accord du je en fonction de la position du verbe et de l’adjectif, ça doit être une sacré galère quand tu as pas pris l’habitude à l’école primaire.

      Bon courage :)

  • keepthepace@slrpnk.net
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    10 months ago

    Note que le point médian c’est pas . mais c’est ·

    C’est un détail mais je trouve ça plus lisible, c’est un mini -

    Cher·e·s. Ami·e·s je vous invites à dinner dans mon château au bord du Lac, dites moi si vous ammenez vos conjoint·e·s

    Personnes et partenaires c’est pratique, mais y a 2 inconvénients:

    1. Y a pas toujours de mots disponibles pour toutes les occasions
    2. Il y a des cas où un terme neutre est quand même masculin ou féminin et ça peut être malheureux. Par exemple dans une réunion de maires et mairesses, on pourrait parler d’édiles, mais est-ce neutre?

    Après j’ai pas la solution idéale. Quand on est entre wokes, point médian · et iel marchent quand même bien. Sinon, développer à l’ancienne, “Chères amies, chers amis, je vous invite à dinner, dites moi si vous amenez vos conjointes et vos conjoints”. C’est de l’écriture inclusive, ça ne demande aucune nouveauté, j’en profite même pour respecter la tradition vieille France de galanterie en mettant le féminin avant.

    • Ziggurat@sh.itjust.worksOP
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      10 months ago

      Tu as raison pour la typographie, mais j’avoue je prend ce que j’ai sur mon clavier. Mais oui je cherche des tournures qui marchnet au delà du cercle de dangereux Techno-gôchiste qu’on croise sur le fédi ou dans les clubs de JDR

  • Papiercousu@jlai.lu
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    10 months ago

    Je n’aime ni les points médians, ni le fait de doubler tout ce qui pose problème. Du coup je trolle un peu mes textes en utilisant parfois le féminin comme neutre . Quand les gens tiques (ça arrive souvent) j’explique que c’est justement fait pour que l’on s’interroge sur l’imaginaire que génère l’utilisation d’un genre ou ou l’autre comme neutre. Ça fait sourire en général !

  • pseudo@jlai.lu
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    10 months ago

    Je n’aime pas le point médian. J’aime encore moins quand il est remplacé par un point normale, clavier ordinaire oblige ; et je n’arrive pas à lire les textes dans lequel des parenthèses se glissent entre les mots.

    j’ai vu aussi la vidéo de Scilabus et moi aussi j’ai aimé son approche. Le point médian et compagnie ralentie mes lectures et perturbe mon regard. À mes yeux, son approche est beaucoup plus élégante.
    Je n’ai rien contre les formules un peu longue du genre “Chères étudiantes, chers étudiants” mais je ne les utiliserai pas pour des formules où la marque du féminin ne se prononce pas : Ce sera “Chers amis”, ni “Cher.e.s ami.e.s” ni “Chères amies, chers amis”. Je suis, d’ailleurs, en faveur d’une réforme de l’orthographe qui nous débarrasserait des fioritures non prononcées telles que les marques muettes du féminin.

    J’ai découvert récemment la terminaison -taire pour les mots en -teur/-trice ; et c’est probablement la seule forme d’écriture inclusive pour laquelle je suis prêt à modifier mes habitudes. C’est joli, à l’oral comme à l’écrit.

  • Jomn@jlai.lu
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    10 months ago

    Personnellement, j’ai deux cas que je prends en compte (et uniquement quand j’y pense): soit je peux facilement utiliser un terme épicène, soit ça ne me vient pas et dans ce cas-là, j’utilise la double désignation.

    Je trouve que le plus important est surtout de faire en sorte que la communication se fasse aisément auprès de toutes personnes susceptibles de lire le texte.

  • Shamot@jlai.lu
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    10 months ago

    Je n’aime pas le point médian parce que je ne sais pas comment le prononcer. De plus, je mets beaucoup plus de temps à lire un texte avec des points médians (ou normaux ou tirets ou autre), un peu comme quand je lis un texte avec pleins de faire d’orthographe. Quand je reçois un long mail plein de points médians, je demande à ChatGPT de le convertir en quelque-chose de plus lisible.

    Ce que je fais quand j’écris, c’est que j’essaie d’utiliser des mots neutres comme personne, mais peut-être qu’un jour, on nous dira que c’est un mot féminin et qu’il faut parler de person·ne·s ou de personnes et persons.