Le troisième « Rapport sur les riches en France » de l’Observatoire des inégalités va de nouveau susciter le débat. Avec des constats dérangeants, mais solidement étayés : les riches, ce ne sont pas toujours les autres.
C’est vrai, et justement, en les mettant sur la même balance j’affirme de façon un peu provocatrice mon rejet du natalisme et de l’idée que les gens qui font des enfants ont des motivations autres qu’individualistes. Je ne trouve pas que cela justifie qu’ils redistribuent moins qu’un autre ayant les memes revenus, par exemple.
Ouais enfin sans enfants, il n’y a aucun avenir pour un pays. On a bien la possibilité de s’appuyer sur l’immigration, mais même ça, ç’a ses limites, il faudra bien qu’ils fassent des enfants, eux aussi, à un moment donné.
Alors oui, il y a un “choix” qui est fait par les parents, mais ce choix est clairement encouragé par la société, justement pour que cette société puisse continuer à fonctionner dans le futur.
Bien sur que le pays a besoin d’enfants, mais a titre individuel ce n’est absolument pas une nécessité. Les gens ne font pas des enfants pour faire plaisir au pays, ils en font parce qu’ils en ont envie. Le pays a aussi besoin de gens qui vont au resto, sinon un pan entier de l’économie s’effondrerait. D’ailleurs je le fais par patriotisme aussi, je devrais etre soutenu par l’Etat. Bref, je crois que ce sujet est trop emotionnel pour etre analysé de façon rationnelle.
Ce n’est pas parce que ce n’est pas une nécessité pour toi que ça ne peut pas en être pour les autres… c’est subjectif ça.
Je parle en tant que quelqu’un qui n’en veut pas (ou en tout cas pas de sitôt).
A partir d’un certain âge ça peut être ultra angoissant pour certaines femmes de ne pas encore en avoir eu alors que la ménopause approche.
Pareil pour les hommes, quand tu passe ta vie à te bâtir un patrimoine et que tu as personne a qui le transmettre, ça peut mettre un énorme coup au moral.
Pour les grand-parents, avoir des petits enfants c’est vieillir entouré et heureux, et pas dans la solitude et l’aigreur. Et le soulagement que sa lignée ne s’arrêtera pas la pour ceux pour qui c’est important.
Je pense que tu n’a pas réfléchi a tout ce que ça pouvait apporter niveau social, familial et économique.
C’est tout à fait ton (notre) droit de ne pas en vouloir. Mais ne te crois pas immunisé contre la sensation de vide qui apparaitra indubitablement quand tout ton cercle social en aura et se sera réduit, sans parler de la pression du/de la conjointe.
Je respecte le choix de chacun d’avoir des enfants ou non. Mais je commence à en avoir marre que ceux qui n’en veulent pas viennent m’expliquer que je fais des enfants par égoïsme.
C’est vrai, et justement, en les mettant sur la même balance j’affirme de façon un peu provocatrice mon rejet du natalisme et de l’idée que les gens qui font des enfants ont des motivations autres qu’individualistes. Je ne trouve pas que cela justifie qu’ils redistribuent moins qu’un autre ayant les memes revenus, par exemple.
Ouais enfin sans enfants, il n’y a aucun avenir pour un pays. On a bien la possibilité de s’appuyer sur l’immigration, mais même ça, ç’a ses limites, il faudra bien qu’ils fassent des enfants, eux aussi, à un moment donné.
Alors oui, il y a un “choix” qui est fait par les parents, mais ce choix est clairement encouragé par la société, justement pour que cette société puisse continuer à fonctionner dans le futur.
Avoir un enfant a charge justifie de redistribuer moins. Tout comme avoir une personne agée à charge.
Tu as été un enfant un jour, et un jour tu seras à la retraite. Tu feras comment si plus personne ne fait de gosses pour te la payer ?
Tu imagines ton enfance si tes parents avaient pas eu les allocs et divers avantages ?
Je trouve que c’est ton avis qui est individualiste. Un pays a besoin d’enfants.
Bien sur que le pays a besoin d’enfants, mais a titre individuel ce n’est absolument pas une nécessité. Les gens ne font pas des enfants pour faire plaisir au pays, ils en font parce qu’ils en ont envie. Le pays a aussi besoin de gens qui vont au resto, sinon un pan entier de l’économie s’effondrerait. D’ailleurs je le fais par patriotisme aussi, je devrais etre soutenu par l’Etat. Bref, je crois que ce sujet est trop emotionnel pour etre analysé de façon rationnelle.
Ou se la capote était trouee, ou que l’éducation a fait que…les raisons sont multiple et pas toujours volontaires.
Non, ça serait un pan (non indispensable) de l’économie réalloué ailleurs.
Outre le début de la phrase bien cringe, c’est déjà la cas via une TVA réduite.
Ce n’est pas parce que ce n’est pas une nécessité pour toi que ça ne peut pas en être pour les autres… c’est subjectif ça.
Je parle en tant que quelqu’un qui n’en veut pas (ou en tout cas pas de sitôt).
A partir d’un certain âge ça peut être ultra angoissant pour certaines femmes de ne pas encore en avoir eu alors que la ménopause approche.
Pareil pour les hommes, quand tu passe ta vie à te bâtir un patrimoine et que tu as personne a qui le transmettre, ça peut mettre un énorme coup au moral.
Pour les grand-parents, avoir des petits enfants c’est vieillir entouré et heureux, et pas dans la solitude et l’aigreur. Et le soulagement que sa lignée ne s’arrêtera pas la pour ceux pour qui c’est important.
Je pense que tu n’a pas réfléchi a tout ce que ça pouvait apporter niveau social, familial et économique.
C’est tout à fait ton (notre) droit de ne pas en vouloir. Mais ne te crois pas immunisé contre la sensation de vide qui apparaitra indubitablement quand tout ton cercle social en aura et se sera réduit, sans parler de la pression du/de la conjointe.
La comparaison avec le restau est risible.
Merci pour cette réponse, j’allais faire la même.
Je respecte le choix de chacun d’avoir des enfants ou non. Mais je commence à en avoir marre que ceux qui n’en veulent pas viennent m’expliquer que je fais des enfants par égoïsme.