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publication croisée depuis : https://jlai.lu/post/4338065
Le texte prévoit d’octroyer au gouvernement un capital annuel de 60 jours d’interdiction de grève pour les “personnels des services publics de transports”. L’exécutif pourrait répartir ce capital par décret comme il le souhaite dans une limite de quinze jours par période d’interdiction, avec néanmoins la tenue d’une “négociation préalable”.
Son point, c’est plutôt que le droit de grève chez la sncf n’a pas le même pouvoir, le même poids, que le droit de grève dans bien d’autres métiers.
Par définition, ça veut bien dire qu’on n’a pas le même droit, puisqu’il ne produit pas les mêmes effets.
La question semble donc légitime : ne faut-il pas, d’une façon ou d’une autre, trouver une solution pour égaliser les droits de grève entre profession ? (Et me sortez pas un point godwin, ce n’est pas le but, le fait est que certaines disciplines gagnent bien plus à faire grève que d’autres, il n’y a rien d’egalitaire là-dedans.)
Pourquoi ne pas instaurer des processus de démocratie directe pour tous ayant un véritable poids politique et supprimer le droit de grève ?
En cas de nécessité de changement, plus besoin de paralyser le pays pour améliorer la situation. Et en plus ça donne du pouvoir à tout le monde et les personnes comme les médecins, les profs et les personnes travaillant dans le droit ne sont pas culpabilisés pour avoir exprimé leur désaccord.