

Il pleut, il pleut, il pleut.
Il pleut, il pleut, il pleut.
Bilan du match sur les points UCI, c’est Cofidis qui fait le moins pire avec 25 points, 13 pour XDS-Astana et 11 pour Arkéa-B&B.
Ça a encore été sacrément brillant sur la .Pro du jour en Belgique. Le peloton n’a pas vraiment réussi à reprendre l’échappée à temps, c’est-à-dire que pour quelques mètres les premiers sprinteurs n’ont rejoint et mangé que la queue de l’échappée.
Bilan :
Tu n’as pas tort. Il n’a pas eu de problème dans les derniers hectomètres ? (Ça faisait des sortes de pif-paf déjà un peu bizarres à négocier pour le petit groupe de devant, alors je me dis qu’il est possible que dans le peloton certains se soient fait coincer et aient dû mettre un gros coup de frein.)
Par ailleurs, un bruit court comme quoi il serait possible que l’équipe ne reparte pas l’an prochain. Je ne pense pas que ça soit particulièrement lié à un éventuel retour en ProTeam, mais je ne sais pas grand chose.
D’ailleurs mon opinion personnelle est que pas mal d’équipes, notamment françaises, seraient plus à leur place en ProTeam qu’en WT dans le sens où elles pourraient choisir un programme plus allégé et adapté. Arkéa (et d’autres) semblait ne pas souffrir d’être en Conti Pro. Contrairement à d’autres sports, être dans la «première division» en cyclisme ne présente pas un énorme intérêt par rapport à «deuxième division», mais ça contraint à s’aligner sur beaucoup de courses, dont certaines sur lesquelles ça revient mobiliser des forces pour aller à l’abattoir, qui auraient été plus utiles ailleurs.
Plus généralement, une réduction du nombre d’équipes WT serait peut-être aussi pas mal, en ce que ça permettrait de faire tourner plus d’équipes ProTeam différentes sur les courses WT (on doit désormais en être à plus de 160 jours de courses classés WT en 10 mois chaque année !), au lieu de voir toujours les mêmes WT semaine après semaine – et presque toujours les mêmes ProTeam.
Jusqu’à 4km de l’arrivée le groupe de poursuivants avec Renard avait l’air bien parti pour finir devant le peloton, on ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé.
OK, je n’étais pas sûr : j’ai bien été devant la course du début à la fin, mais comme j’avais passé une nuit aussi courte que mauvaise, j’ai vu la deuxième partie de la course en pointillés… 😴 😉
Mozzato je comprends pas, comment il fait pour être aussi loin dans le sprint du peloton ?
Je ne sais pas au juste, mais quand le peloton n’arrive que pour la 10e place (ou dans le genre), il y a souvent assez peu de participants motivés pour le sprint. Ceux qui constatent qu’ils sont en surchauffe ou mal placés ne se démènent pas outre mesure pour faire 18e au lieu de 28e, en gros.
Ah oui la chute de Küng! Je l’avais oubliée celle-là. C’était bien dommage pour lui il était en forme.
Le mec était généreux, il avait fait profiter tout le monde 😄
Pour les placettes, Arkéa a Luca Mozzato et Amaury Capiot, XDS-Astana a Cees Bol et Max Kanter, pour Cofidis c’est plus compliqué (Piet Allegaert peut-être? Alexis Renard?)
Finalement ça a été compliqué toutes ces équipes !
Globalement un désastre chez les équipes françaises et les coureurs français. 1er Français : Dujardin 15e arrivé dans le peloton. Dans le premier groupe aucun Français ; 1 coureur de Décathlon (De Bondt 🇧🇪) et 1 de… St-Michel (Corkery 🇮🇪). Heureusement que le GP de Denain est une Coupe de France…
Pas un FDJ dans les groupes de tête à aucun moment je crois (la tradition de toujours être du mauvais côté d’une cassure est respectée), et ils ne donnaient pas l’impression de beaucoup rouler derrière. Askey qui sort tout seul du peloton en espérant rejoindre un des deux groupes de tête, et évidemment échoue. Je ne suis pas sûr, mais j’ai l’impression qu’il est devenu coutumier de ce genre de choix bizarres ?
Je ne vais pas me mouiller 😀 Si ça arrive au sprint, qui a deux sprinteurs potables pour des place(tte)s ?
Déjà ça dépend de si un FDJ décide de foutre par terre tout le groupe des favoris comme l’an dernier 😆 (vidéo)
Mais avec le temps et la chaleur, j’imagine qu’il n’y aura pas de boue cette année (d’un autre côté, dans ce cas il suffit d’un seul creux resté humide pour surprendre encore plus les coureurs).
demain il s’agit à nouveau seulement de rester au chaud dans le peloton (sauf bordures ?) : donc «repos» si tout va bien ;
Pour être loupé, c’est bien loupé !
Oh, cette cata… 😆
Étape dantesque hier, avec le peloton qui explose en multiples bordures sur le plateau qui suivait l’ascension principale sous l’action principalement d’Inéos (les FDJ ont tenu à être fidèle à leur tradition en se prenant la cassure et en devant donc mener une poursuite interminable), puis bis repetita dans la plaine et le circuit final. L’échappée a été à plusieurs reprises à une poignée de secondes de se faire reprendre, a même été rejointe par Healy 🇮🇪 à 5 km de l’arrivée, Healy qui a bourriné jusqu’à 500 m de la ligne d’arrivée avec les 2 membres survivants de l’échappée d’origine essentiellement dans sa roue. Et pourtant Mirco Maestri 🇮🇹 – le coureur courageux de Polti qui avait été échappé avec Alaphilippe sur le tour d’Italie l’an dernier –, après 160 km d’échappée, a lancé son sprint alors même qu’il était rejoint par un peloton amaigri, a en fait emmené le sprint du peloton sans jamais s’arrêter, ne se faisant sauter par les sprinteurs qu’à proximité de la ligne mais a quand même pris la 5e place. Un forcené !
Skjelmose a peut-être eu un jour sans hier mais il sait bien gérer son rythme pour ne pas exploser, comme à la Vuelta l’an passé. C’est peut-être le meilleur candidat.
Du moment qu’il a quelqu’un pour le tirer… 😀
L’an dernier il n’avait pas pu tenir les meilleurs le dernier jour, mais de ces meilleurs-là il ne reste cette année en course (et bien placés) que Jorgenson. Et les ascensions seront bien moins concentrées cette année.
donc il n’y aura, comme journées d’effort intense, que les deux jours du week-end qui vient, et les ascensions longues sont le premier jour (étape qui risque en outre d’être amputée pour raisons météorologiques). […] Martinez étouffé par un train d’enfer prolongé dans les longues ascensions et pré-ascensions de samedi ?
Et bim, il n’y aura samedi que l’ascension finale :
https://www.paris-nice.fr/fr/actus/2025/le-parcours-de-paris-nice-modifie/23687
D’un côté, un col en moins ça avantage Martinez, mais de l’autre, ça veut dire que les équipes qui voudraient mener un train d’enfer dans le long final vont y arriver avec l’intégralité de leurs rouleurs et pouvoir envoyer du lourd dans les dizaines de bornes de vrais et faux plats qui précèdent l’ascension puis dans celle-ci.
Je ne saurais dire quelle équipe a le plus intérêt à cette tactique, cependant. UAE ?
Il se murmure que Vingegaard aurait une blessure au poignet, à voir s’il peut continuer.
Quant à Gaudu (côté Tierreno), il a été opéré : fracture du pouce !
Je suis intrigué par la performance de Lenny Martinez, est-ce qu’il peut être assez régulier pour aller chercher un podium ?
Les deux années précédentes (enfin, 2023 et le début de 2024, parce qu’après son transfert acté, tout le reste de 2024 il n’a rien branlé), il a toujours manqué de régularité, mais plutôt dans le sens où il ne récupérait pas de l’accumulation d’efforts faits au fil des jours. Genre un jour sans ou bien une disparition au bout de 5-8 jours.
Mais cette fois, je pense qu’il ne devrait pas subir ce genre d’usure :
Parmi les prétendants au podium encore en course, je ne saurais pas dire qui est le plus susceptible de craquer ou craquouiller ce week-end. Si on écarte Vingegaarde potentiellement blessé, peut-être que Lipowitz est le plus tendre ? Skjelmose pas spécialement fiable aujourd’hui dans le mur aurait du mal dans les deux dernières ascensions raides de dimanche ? Martinez étouffé par un train d’enfer prolongé dans les longues ascensions et pré-ascensions de samedi ? Almeida et Jorgenson ça a l’air solide, un commence mieux les montées, l’autre les finit mieux mais au final c’est assez bon dans les deux cas (et le second a un petit peu de marge à lâcher si le besoin s’en fait sentir).
Bilan de la 5e étape :
Demain, étape à sprinteurs arrivant à l’Étang de Berre. Le classement général ne devrait pas changer durant cette journée sauf chute ou développement de maladie due au temps des 2 journées précédentes (ou conséquences de chute : le cas de Vingegaard sera à surveiller).
Les deux vont souvent de pair (je veux dire, ces gars-là ne font pas un malaise sur leur canapé au mois d’août comme ça peut m’arriver, c’est la combinaison effort + chaleur qui les touche), mais c’est lui qui a déclaré après la course :
Je pense que j’ai pris un bon coup de chaud et j’ai complètement explosé dans le final. J’ai beau travailler dessus, faire du sauna, j’ai un organisme qui craint les premières grosses chaleurs. Je ne pouvais rien y faire.
1er Français au général : A. Paret-Peintre (D4), déjà à 45 secondes du duo de la Visma (Jorgenson 🇺🇸 + Vingegaard 🇳🇴) ; suivent Armirail (D4) à 50 secondes, Gullaume Martin à 1 minute, et Martinez à 1 mn 10.
Bon courage, sachant qu’hormis les 2 Visma, il y a aussi devant nos Français : O’Connor 🇦🇺 à 20 secondes, Vlasov 🇷🇺 à 30 secondes, Skjelmose 🇩🇰 à 35 secondes ; puis Almeida 🇵🇹 et Gall 🇨🇭 juste devant Armirail…
Bon, ben… Paret-Peintre a lâché assez tôt, plus tôt que je ne l’aurais cru (mais plus tard que la voiture de son équipe qui est allée dans le décor), et perdu 1 mn 40. G. Martin a lâché un peu après (comme prévu ce coup-ci 😀) : 1 mn dans la musette. Il n’y a que Champoussin qui a bien mieux réussi que je ne le pensais (au point de ne pas juger utile de le citer hier alors qu’il était au même niveau que Martinez). Ce dernier, qui semblait souffrir dans l’avant-dernière montée menée à un train d’enfer par un Pedersen 🇩🇰 dans son élément climatique, termine très bien à seulement quelques mètres du vainqueur.
Chez les étrangers, Gall🇨🇭 et O’Connor 🇦🇺 ont sombré, terminant à 2 minutes. Vlasov 🇷🇺 quant à lui a fait gruppetto avec les sprinteurs…
Vingegaard 🇳🇴 prend le jaune à son coéquipier, mais est battu par Almeida 🇵🇹 à l’arrivée de l’étape alors qu’il pensait s’être détaché définitivement du groupe des leaders. Jorgenson 🇺🇸 n’a pas su contrer les membres de ce groupe qui suivait Vingegaard. Skjelmose 🇩🇰 3e de l’étape avec Martinez, et du général – pas avec Martinez toujours à 1mn10 du fait du médiocre CLM de son équipe –. Lipowitz (🇩🇪 Bora) parvient à terminer avec les leaders malgré ses attaques infructueuses et sa presque-chute dans la montée finale qu’il aurait pu payer sur la fin.
Les 2 Visma ont toujours une trentaine de secondes d’avance sur Skjelmose/Lipowitz/Almeida et environ une minute sur Arensman/McNulty/Foss/Martinez. Champoussin 13e à 1mn30, Martin 16e à 2 mn.
Buitrago 🇨🇴 est tombé sur le casque, tout seul avant les intempéries, en revenant d’une crevaison, et n’est pas reparti.
Le tour d’Oman cette année c’était un bon choix, il lui en manquait pour gagner mais à part Yates il n’y avait pas de grosse concurrence.
Oui sur le papier, effectivement, personne n’avait envoyé une carte majeure, les Visma n’ayant par exemple envoyé que Cian Uited/Uitjed/Ujidt… enfin Cian U. quoi ; d’autant plus que les formes sont aléatoires en ce tout début de saison et que le seul grand nom pouvait aussi bien ne pas être en cannes. Sur le papier mais pas sur le thermomètre 😀 : il a encore réussi à 🥵 prendre un coup de chaud !
Même en février, Oman c’est trop chaud pour lui 😀
Il a sacrément pété le dernier jour dans l’ascension la plus difficile des 5 jours, non seulement il s’est fait lâcher et nettement battre par Yates et Paret-Peintre, mais si l’arrivée avait été 100 mètres plus loin il se faisait dépasser par un gros Danois d’1m85 et quelques autres coureurs qui finissaient beaucoup mieux que lui. 500 mètres de plus et il n’aurait pas été sur le podium final au général.
Julien Bernard ne prendrait apparemment pas le départ de la 4e étape demain. Il avait été pris dans la plus importante des chutes du 2e jour, mais avait couru et fini le Contre-la-Montre par Équipes d’aujourd’hui.
Sinon, le bilan côté français 🇫🇷 de ce CLMpE est fort mauvais :
Bon courage, sachant qu’hormis les 2 Visma, il y a aussi devant nos Français : O’Connor 🇦🇺 à 20 secondes, Vlasov 🇷🇺 à 30 secondes, Skjelmose 🇩🇰 à 35 secondes ; puis Almeida 🇵🇹 et Gall 🇨🇭 juste devant Armirail…
C’est le schéma typique Gaudu :
GOTO 1
On peut le faire version calendaire aussi :
Il reste donc l’automne.
En plus la FDJ semble avoir pour tradition de ne pas viser les objectifs atteignables par leurs leaders. La seule course où un Gaudu pourrait partir gagnant, c’est une course de seconde catégorie purement pour grimpeurs et où les meilleurs coureurs ne s’alignent pas – ou seulement en tant que préparation au Giro –, c’est-à-dire le Tour des Alpes (ex Tour du Trentin), soit l’unique course par étapes que nos grands grimpeurs coureurs de classements généraux de la génération précédente (Pinot & Bardet) ont jamais gagnée. Or je crois que Gaudu n’en a jamais pris le départ…
Dans une semaine, 3 jours après Tirreno–Adriatico, il y aura Milan–Turin, dans la version pour grimpeurs (arrivée au sommet) que Pinot a déjà gagnée (avec la participation de Gaudu qui avait été très utile en faisant tomber l’adversaire de Pinot…). Mais la FDJ ne va pas y participer… Par contre ils ont aligné Gaudu 2 jours avant Tirreno–Adriatico sur une course à graviers alors qu’il n’est déjà pas le plus habile sur le goudron…
En plus avec ce schéma 1. course de reprise 2. course de préparation 3. objectif réél, ça fait deux courses pour du beurre (et autant de chance de se viander), alors qu’une bonne part des grands coureurs avec les méthodes d’entraînement actuelles sont performants et visent la victoire dès qu’ils enfilent un dossard.
Côté automne (au sens large, disons le reste de saison après le Tour de France), il y a seulement deux courses qui lui iraient vraiment à mon avis, c’est le Tour d’Espagne (même s’il arrive trop tôt donc il y fait encore très chaud) et le Tour de Lombardie. Mais ses saisons ne sont jamais axées dessus.
Peut-être qu’en les visant, il pourrait inclure la Clasica San Sebastian et le Tour d’Émilie, mais il n’a quand même pas trop la qualité puncheur-à-répétition qui leur est nécessaire – autant sur une montée finale sèche, il est bon, autant quand il faut répéter l’effort et en remettre encore après la dernière montée franchie, ça ne lui a jamais réussi.
Est-ce qu’il y en a d’autres que j’oublie ? Burgos, il risque d’attraper chaud ou de tomber dans les arrivées au sprint ou au punch qui sont souvent agitées, ou bien dans les descentes sur des routes parfois scabreuses ; Arctique, il va réussir à choper la crève au mois d’août…
Devraient s’élancer des coureurs qui viennent de faire les Strade Bianche, comme Pidcock (🏴 2eà l’arrivée) ou Gaudu (🇫🇷 1er au bus)
Belle constance de Gaudu qui réédite sa performance d’il y a 3 jours : 1e étape en ligne, chute, premier au bus. C’est bien, ce n’est pas donné à tout le monde de confirmer à haut niveau… 🤨
En un mois : chute au Tour d’Oman ; chute à l’entraînement 🐈 (avec non-participation aux courses prévues à son programme : classique du Var, tour des Alpes-Maritimes, puis non-reprise sur les boucles Drôme-Ardèche) ; double chute sur sa course de reprise, les Strade Bianche (avec abandon immédiat) ; et chute sur Tirreno–Adriatico (avec abandon immédiat).
Ça arrive. Mais c’est toujours le même souci avec ce genre de parcours : quand le seul intérêt de la ou des journées repose sur les 10% de chances qu’il y ait du vent au bon moment au bon endroit… Et qu’en outre le prix à payer pour ça est à chaque fois de multiples coureurs blessés sans qu’il y ait même de course…
Et ça s’ajoute à d’autres problèmes :
Du coup presque tout ce qui pourrait être entre Paris et Nice passe à la trappe. Les zones de collines et de petits massifs accessibles en cette saison sont ignorées : jamais de Bourgogne (sauf 2017), le Morvan est esquivé, on ne pousse jamais en direction du Jura. Le Massif Central survit en général mais est réduit à sa plus simple expression. Et on finit en descendant sagement la vallée du Rhône sans toucher aux petits reliefs qui la bordent, du Vercors au Luberon (sauf l’an dernier mais du coup c’était le Massif Central qui avait disparu). Avec seulement 4 jours réellement disponibles pour aller de Paris à Nice, forcément on ne peut guère faire mieux que d’effleurer un truc une année, un autre truc une autre année, mais pas plusieurs à la fois.
Malheureusement pour Pedersen, ça s’est arrêté et ça fait maintenant longtemps qu’ils roulent au sec.