L’annonce par le groupe de pneumatiques auvergnat qu’il verserait désormais des « salaires décents » à ses salariés a suscité l’enthousiasme de Bruno Le Maire. Mais la mesure est tout sauf émancipatrice, car il s’agit plutôt d’une forme élargie de chantage à l’emploi.

Soudain, le Bibendum s’est penché avec sollicitude sur ses employés. Il a vu que certains étaient fort pauvres et, dans sa grande magnanimité, il a décidé que, désormais, il leur accorderait un « salaire décent ». Le groupe de pneumatiques français Michelin a ainsi annoncé le 17 avril, à grand renfort de communication, qu’il accorderait à tous ses salariés des rémunérations jusqu’à trois fois supérieures aux salaires minimum en vigueur ainsi qu’un « socle universel de protection sociale ».

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